"-Voici mon secret. Il est très simple. On ne voit bien qu'avec le coeur; l'essentiel est invisible pour les yeux. Les Hommes ont oublié cette vérité (...). Mais tu ne dois pas oublier: tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé."

Antoine de St Exupery

dimanche 17 mai 2015

Pour vivre heureux, vivons cachés...

Après moins d'un an d'activité, c'est avec une pointe d'amertume que je vous annonce que Breath of Paradise cesse (du moins provisoirement) d'exister.

Avant de fermer la porte, j'aimerais adresser un dernier message à ces personnes qui se reconnaîtront (ou pas, vu leur niveau d'intelligence) et qui se permettent de s'attribuer certains des articles parus sur ce blog. Même chose aussi pour ceux qui font leurs les idées et explications fournies ici sans jamais citer leur source. Avant de défendre "votre" point de vue, de crier haut et fort que VOUS cherchez en permanence au moyen de votre (minuscule) cerveau à faire ce qu'il y a de mieux pour Dadou d'amour keukeur <3, commencez déjà par l'utiliser, votre tête, pour vous documenter, réfléchir et faire des choix INTELLIGENTS plutôt que de vous attribuer tout le mérite d'une réflexion que vous n'êtes même pas foutus d'avoir (et sans parler du manque criant de politesse et de savoir vivre que ce genre de comportement suppose).

Avez-vous conscience que les articles de ce blog ont nécessité plusieurs heures de recherches, de rédaction, de réflexion? Savez-vous que certaines idées, façons de faire sont le fruit de plusieurs années de travail, de contact avec les chevaux et les Hommes qui les entourent? 

Vous voulez être calife à la place du calife? Pas de problème! Je vous cède ma place bien volontiers.

L'aventure BOP s'arrête donc ici. Par courtoisie pour les personnes honnêtes (et il y en a, fort heureusement...), je laisse le blog en ligne. Pour les autres, si je vous ai heurtés pauvres chéris, sachez que mon majeur vous est cordialement tendu. 

Quant à moi, je continue mon bonhomme de chemin (réel et virtuel, bien entendu), centré sur mes chevaux et notre évolution, mais loin, très loin des abrutis décérébrés (malheureusement fort nombreux dans le milieu du cheval et de l'équitation).
Ceux qui souhaiteraient continuer à nous suivre peuvent obtenir l'adresse du nouveau blog sur simple demande par commentaire (sans oublier de laisser une adresse mail pour que je puisse répondre, le commentaire ne sera, bien sûr, pas publié).

Je ne puis terminer sans citer une dernière fois Woody Allen, tant je trouve cette citation bien adaptée à ce cas: "L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile alors que l'inverse est totalement impossible." A bon entendeur...

lundi 11 mai 2015

Réflexion: A quel moment est-il préférable de codifier un exercice?

Une courte réflexion sur la place de l'ordre vocal dans le travail des chevaux...

Dans son livre "Motiver son cheval: clicker et récompenses", Hélène Roche préconise de codifier un exercice une fois que celui-ci est acquis. Autrement dit, on commence par apprendre l'ordre sur indication gestuelle + clicker et seulement une fois que ça commence à être maîtrisé, on codifie vocalement l'exercice.

Je me faisais la réflexion tout à l'heure qu'en procédant de la sorte, on ne mettait pas la voix dans la même case que les autres aides. Si on souhaite au contraire que la voix et la gestuelle soit soient intimement liées, il me semble plus opportun de commencer systématiquement par utiliser la voix avant de passer aux gestes pendant un apprentissage.

Si on prend par exemple les 4 phases de Parelli (toucher le poil / toucher la peau / toucher le muscle / toucher l'os), il y a une progressivité dans l'échelle des demandes qui fait qu'au fur et à mesure des essais, le cheval va répondre de plus en plus vite à la demande. Au début, il répondra peut-être à l'étape "toucher le muscle" puis à la fin, il répondra à une gestuelle à distance.
Si on rajoutait la voix comme nouvelle première phase, finirait-on par avoir un cheval qui répond simplement à la voix sans avoir besoin d'indication gestuelle?

Je pense que c'est possible mais je vois deux freins à cette idée:
- La voix n'est pas le moyen de communication principal des chevaux entre eux. Ils l'utilisent principalement pour s'appeler à distance. Lorsqu'ils sont à proximité les uns des autres, ils utilisent essentiellement la gestuelle.
- Le cheval est très sensible à l'intonation de la voix et il nous est difficile d'avoir exactement la même intonation "à vie" et dans toutes les situations. Raison pour laquelle VSV préconise d'utiliser un ton neutre lorsque l'on veut donner un ordre vocal.

Finalement, la gestuelle restant tout de même l'aide qu'il est possible de rendre la plus discrète possible et la plus compréhensible pour le cheval, on pourrait peut-être définir l'échelle de progressivité suivante (de l'indication la plus "méchante" à l'indication la plus "sympa"):
- toucher l'os
- toucher le muscle
- toucher la peau
- toucher le poil
- geste franc à distance
- voix
- geste plus discret à distance
- regard?

A pied, cela nous permettrait d'être les plus fins et discrets possibles. A cheval, la voix peut efficacement prendre le relais étant donné que la vision du cheval par rapport à nos gestes est plus restreinte.

Dans cette optique, on peut donc codifier dès le commencement de l'apprentissage d'un nouvel exercice, la voix constituant ainsi un premier niveau de sollicitation (avant d'aller "toucher le poil").

dimanche 10 mai 2015

Semaine du 4 au 10 Mai 2015

Début de semaine catastrophique niveau temps. On a juste pu parer un petit peu un des antérieurs de Djinko mais c'est tout.

Mercredi, nous sommes allés faire une balade à pied avec les deux loustics. On est passé exclusivement par la route (route de campagne). On a vu plein de trucs qui font peur: chèvres, panneaux, plaques d'égout, barrières de couleurs vives, chiens, voitures, camionnettes, remorques... Enfin, quand je dis "trucs qui font peur", je parle en théorie parce qu'en réalité Djinko n'a eu peur de rien ou presque. Il a juste un peu regardé les chèvres (il n'en avait jamais vu et ça l'intriguait beaucoup) et les plaques d'égout mais j'ai trouvé ses réactions face à l'inquiétude très saines: il s'arrête et regarde mais sans tension. Pas de gros reculés ou demi-tours qui vont bien, pas de cabrés... Bref SuperPoulain quoi!



Jeudi, j'ai détendu Yoyo aux longues rênes. Nickel au pas et au trot (même si elle était un peu momolle, elle avait pas trop envie...) mais impossible de galoper. Elle se défendait pas mal, j'ai bien compris que quelque chose la gênait mais je n'ai pas su dire quoi: bloquée par les rênes? gênée par un point de pression au niveau du surfait? incompréhension? Du coup, on est repassé en longe pour galoper mais impossible de déclencher le galop à gauche (pourtant elle a vu l'ostéo il y a peu donc je ne pense pas que ce soit un blocage quelconque). A droite par contre, parfait, cadencé, régulier, pas trop rapide... J'ai pas trop osé insisté sur le galop à gauche, j'ai laissé sur le bon galop à droite. Je me demande si ce n'est pas un manque de souplesse. Elle ne se défendait pas vraiment, c'était plutôt façon de dire: "c'est trop compliqué, je n'y arrive pas". Je ne me prends pas la tête, comme d'habitude, ça viendra quand ça viendra.

vendredi 8 mai 2015

Débuter le travail aux longues rênes: les bases

Le travail aux longues rênes permet de travailler quasiment toutes les disciplines: obstacle, dressage, balade.. et s'utilise quelque soit le niveau du cheval (à condition d'avoir quand même un minimum de bases de travail à pied).

C'est un formidable outil qui permet de travailler plus précisément qu'en longe (car on a deux rênes) et sans le poids du cavalier sur le dos du cheval. Il peut aussi bien compléter le travail réalisé monté qu'accompagner la transition travail à pied / travail monté sur un cheval encore vert.

Malgré tout, pour être vraiment intéressant et utile, le travail aux longues rênes doit être amené (et mené) correctement. Petit tour d'horizon des exercices de base...


1) Matériel et équipement:

Sécurité d'abord! Avec un cheval qui n'a pas l'habitude, on protège au moins les antérieurs pour éviter les atteintes (donc bandes de polo, de travail, guêtres fermées...). Pour le meneur, il peut être opportun de s'équiper de gants pour éviter les brûlures. 

On peut ensuite se munir d'un fouet d'attelage (ou à défaut d'un stick de dressage). Il a vocation à guider et indiquer et surtout pas à punir comme le ferait une cravache.

On peut pratiquer les LR avec son ennasure ou embouchure habituelle. Eh oui, il est tout à fait possible de travailler sans mors en LR! Toutefois, on évite les ennasures qui agissent en serrant le chanfrein (Bitless par exemple) car avec les LR, la force des mains du meneur est décuplée et on peut vite blesser son cheval sans le vouloir. Si on tient vraiment à utiliser ce type d'ennasure, on s'assure d'avoir la dextérité et la légèreté nécessaire pour pouvoir le faire.  
J'ai lu sur un site que le Hackamore était déconseillé mais je n'ai pas trouvé la raison (force de la main décuplée aussi? mais alors dans ce cas là, on peut exclure tout ce qui est mors et side pull). Si quelqu'un a la réponse, je suis preneuse ^^...

Côté rênes, la longueur de celles-ci dépendra de la taille du cheval, de la discipline pratiquée (plus courte en dressage, plus longues à l'obstacle) et du niveau du cheval. Avec un cheval débutant, il me semble plus intéressant d'opter pour des rênes de 18m (9m par rêne) qui permettent, au début au moins, de tourner à la longe avec les LR sur un cercle de 18m de diamètre.

Nous aurons aussi besoin d'un surfaix avec plusieurs anneaux afin de pouvoir choisir l'anneau que l'on utilisera. En effet, selon l'anneau choisi, on aura pas tout à fait le même effet: plus les LR seront placées basses, plus elles auront un effet encadrant; placées plus hautes, elles vont inciter au relèvement de l'encolure. Au départ, il est donc plus intéressant d'utiliser les anneaux du milieu du surfaix.
Pour les toutes premières séances, on peut se passer du surfaix. Ca permet de pratiquer la rêne d'ouverture (impossible si on utilise les anneaux du surfaix) et de faciliter la compréhension du cheval. 


2) Pré-requis:

Avant de passer aux LR à proprement parler, quelques exercices peuvent s'avérer bien utiles pour la suite...

Exercice n°1 - Tourner en longe.
Oui c'est un peu la base de la base lol... Je ne m'étendrais pas sur le sujet parce que ça nécessiterait un article à part entière, mais certains exercices assez connus peuvent aider comme le jeu du cercle de Parelli. On peut aussi apprendre au cheval à tourner en longe avec un meneur au centre et un assistant qui mène le cheval en longe. Petit à petit on supprime l'aide de l'assistant. Il y a peut-être d'autres méthodes, je ne les connais pas toutes.

Exercice n°2 - Désensibilisation.
On peut désensibiliser au stick bien entendu, c'est le jeu de l'amitié de Parelli. On caresse le cheval au stick en procédant par approches/retraits, des zones plus faciles au zones plus difficiles.
On désensibilise aussi aux LR. On les promène sur tout le corps, on les "jette" sur le dos, dans les jambes, sur la croupe. On habitude le cheval à avoir les LR qui frottent contre les fesses, les jarrets.
Pour ce dernier point, on se munit d'une grande longe que l'on passe derrière la croupe du cheval et on l'habitue à marcher ainsi. 

Exercice n°3 - Le meneur caché, le meneur qui change de côté.
Durant une séance de LR, on va être amené à entrer et sortir du champ de vision du cheval, à changer fréquemment de côté, ce qui peut être source d'inquiétude pour lui. On peut l'aider à s'y préparer. Pour cela, on peut accrocher un cône ou un cube au bout d'une grande longe que l'on tient de la main gauche par exemple pendant qu'on mène en longe classique le cheval de la main droite. A chaque virage, le cône va se déplacer et entrer/sortir du champ de vision du cheval comme le ferait le meneur en LR.


3) Marche avant, effets de rênes:

Toujours avant de passer aux LR, il est indispensable de mettre en place un bouton "marche avant". Une petite précision: comme en attelage, on utilise jamais les LR pour frapper le cheval. Ca c'est un truc de film, c'est comme utiliser ses rênes pour fouetter l'encolure de son cheval, ça n'a aucun sens et le cheval n'y comprend rien ("pourquoi qu'ma rêne elle se détend?"). On va donc plutôt utiliser la voix (la voix est très importante en LR) et le stick pour renforcer la demande. Si le cheval connait déjà bien les ordres vocaux utilisés en longe, ça ne devrait pas poser problème. Sinon, il va falloir l'apprendre... Comme pour tourner en longe, chacun sa méthode d'apprentissage. Yoyo a appris "à la dure" (au fur et à mesure des séances de longes + séances de travail à l'épaule en parallèle). Djinko apprendra sûrement grâce au R+ et au Clicker. Je ne détaillerai pas plus ici, il existe plein de ressources sur Internet qui expliquent bien comment faire.

Une fois la marche en avant codifiée, on vérifie qu'on a des freins (ça peut être pratique...). Bon là rien de compliqué, ça se passe comme sur des rênes classiques. Ne pas oublier que notre force est décuplée donc on se contente de fermer les doigts au début et on essaie d'être très progressifs.

Autre particularité des LR: les rênes d'ouverture et d'appui sont impossibles à réaliser puisque les rênes sont bloquées par les anneaux du surfaix. Le seul effet de rêne utilisable aux LR est la rêne directe d'opposition: on agit légèrement vers l'arrière (en se contentant de fermer les doigts au début) sur la rêne qui se trouve du côté où l'on veut aller. En parallèle, on rend légèrement sur la rêne opposée pour permettre à l'encolure de plier.
La rêne directe d'opposition agit en freinant l'antérieur intérieur; le cheval tourne en sortant les hanches du côté opposé. Il est donc très important de travailler la souplesse et de ne pas être trop exigeant au début (on demande de grandes courbes et on tolère que les hanches partent un peu dans tous les sens).


4) Tenue des longues rênes:



5) Premiers exercices:

Le tout premier exercice consiste à tourner le cheval comme on le ferait à la longe classique mais avec les LR. On peut au début positionner la LR externe sur le dos du cheval puis la passer derrière la croupe et les jarrets. Si c'est plus simple pour le cheval (mais ça complique les choses pour le cavalier), on ne met pas de surfaix, comme ça on peut faire des rênes d'ouverture. Ensuite, on travaille comme en longe: lignes droites, courbes, arrêts... Tout est possible! On en profite pour essayer de se caler sur le rythme du cheval: notre pied droit avance quand le postérieur droit avance. 

Un exercice intéressant à travailler assez rapidement: le changement de main. Exit les demi tours sur les hanches comme on peut faire en longe; si on tente ça aux LR, on se retrouve vite saucissonné... Avec les LR, on peut demander un changement de main à l'aide de toutes les figures classiques (doublers, diagonales, demi voltes...). La difficulté réside dans le fait que le meneur est amené à changer de place en suivant le mouvement du cheval (comme le montre mon top schéma):


Une fois qu'on maîtrise bien ses LR (qu'on ne se prend plus les pieds dedans surtout!!!) et les changements de direction, presque tout devient possible. On peut aborder tous les exercices que l'on pratique habituellement en longe puis petit à petit aborder des notions plus techniques de dressage ou de saut d'obstacles.

dimanche 3 mai 2015

Semaine du 27 Avril au 3 Mai 2015

Lundi, il a fait un temps tout pourri (pluie, frais, vent...). On a semé notre ray grass dans le paddock d'hiver en espérant que ça reparte bien avant cet hiver.

Mardi, séance de remise en route n°2 pour Yoyo. Au programme: 20 minutes de longe en recherchant la décontraction et le mouvement en avant. Avant ça, j'ai un peu galéré à l'attraper au pré alors j'ai décidé de prendre mon temps au maximum et de faire ça dans la décontraction la plus totale, par approches/retraits successifs. Finalement, ça m'a demandé peu de patience (une dizaine de minutes je dirais) mais le résultat était encourageant puisqu'elle était beaucoup plus décontractée que quand on l'attrape en s'énervant et en la "bloquant" dans un coin ou avec la longe. Au niveau de la séance en elle-même, j'ai longé dans une des parcelles du pré avec Kiki pour spectateur (qui n'avait pas trop l'air de comprendre ce qu'on faisait faire à sa copine... c'était rigolo). Yoyo a très bien répondu aux ordres vocaux (avec le geste en renforcement si nécessaire). On a juste marché et trotté en modifiant la taille des cercles, en alternant lignes droites et courbes. Dans un premier temps, je l'ai laissée aller à son rythme puis les deux dernières minutes je l'ai incitée à se porter un petit peu plus en avant. Finalement, ce fut une excellente séance, dans le calme, la décontraction et l'écoute.

Mercredi, nous avons paré les postérieurs de Yoyo. Ils sont plus chouettes que les antérieurs. Les fourchettes sont belles, la sole bien crayeuse. Par contre, il y avait aussi des zones de pression comme pour les antérieurs. J'ai l'impression que chaque année à cette période, les pieds sont pas supers tops. Peut-être la faute au retour de l'herbe bien riche plus difficilement supportée par l'organisme?

Jeudi, séance de remise en route n°3 pour Yoyo par un temps gris et pluvieux. J'avais prévu initialement une balade à pied avec les deux loustics mais le mauvais temps nous a contraint à changer nos plans. Donc j'ai longé avec l'objectif de rechercher le mouvement en avant. Ca n'a pas duré longtemps car le temps était vraiment moche et que Yoyo a été bien encore une fois du coup j'ai préféré écourter la séance et laisser sur quelque chose de positif.

Vendredi, temps pourri... Je suis juste allée apporter des carottes aux chevaux. Comme Djinko me suit facilement en liberté, on a travaillé sur le respect des distances avec un exercice simple: il me suit et doit s'arrêter lorsque je m'arrête en maintenant sa distance de sécurité. Si ce n'est pas le cas, je le fais reculer. Il a fallu remettre un peu les pendules à l'heure au début (les joies d'un poulain un peu trop pot de colle...) et puis c'était très bien sur la fin. Par contre, j'ai remarqué qu'il avait arrivait plus facilement à anticiper mon arrêt si je fais signe avant de m'arrêter et de me retourner. Dans ces cas-là, il s'arrête bien et assez loin. Si je n'anticipe pas moi-même mon arrêt, il a tendance à me rentrer un peu plus dedans.

Samedi, séance de remise en route n°4 pour Yoyo. On longe dans le pré avec Djinko dans les pattes. Finalement, ça a plus servi de désensibilisation à la longe pour Djinko et de découverte du travail à trois pour les deux loustics. Pas de points bien techniques abordés pendant cette séance, mais je note que Yoyo a très très bien répondu aux demandes de transitions.